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VU DU KOP x SAMUEL HADJADJE : « JE SUIS LE PREMIER SUPPORTER DE L’ÉQUIPE »

VU DU KOP x SAMUEL HADJADJE : « JE SUIS LE PREMIER SUPPORTER DE L’ÉQUIPE »

C’est un soir de septembre, à Libourne, que la saison 2025-2026 de Samuel Hadjadje, c’est brutalement arrêté. Une action offensive presque anodine, balle en main, conclue par un duel et au final, une vive douleur dans le genou.

« J’ai senti tout de suite qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Il y a eu un craquement. J’ai espéré une blessure sans conséquences, mais les résultats de l’IRM ont bien confirmé la rupture du ligament croisé antérieur. »

Une issue dommageable alors que les premiers matchs étaient d’un point de vue personnel, très positifs.

« Mes prestations étaient plutôt cohérentes, car j’arrivais bien à suppléer Thomas Fautrero. J’étais sur une bonne dynamique. Mais c’est souvent à ce moment-là que les soucis arrivent. »

Une indisponibilité record pour un joueur peu ou pas concerné par de grosses blessures.

« J’ai déjà connu trois mois d’absence avec une première luxation de la rotule. Mais tirer un trait sur toute la compétition, sans pouvoir toucher le ballon, jouer, s’entraîner, c’est la première fois. »

Pour autant, les semaines qui viennent ne seront pas dédiées à l’immobilisme ou à l’isolement. Le plaisir réparateur sera celui d’encourager les collègues et de vivre les rencontres d’une autre manière.

« Cela reste hyper frustrant d’être spectateur parce qu’on a zéro contrôle sur le match. Mais vu de l’extérieur, on voit plus de choses sur lesquelles on peut agir réellement en communiquant avec les copains. Même blessé, j’encourage les gars comme je l’ai toujours fait, c’est une façon d’apporter quelque chose et de faire de mon mieux pour soutenir le groupe. »

Samedi dernier , la victoire contre Bruges a permis de basculer en positif avec une quatrième victoire pour 3 défaites dans une poule toujours aussi indécise.

« C’est la deuxième saison de suite qu’on tombe dans un championnat vraiment homogène. Tout le monde peut battre tout le monde et là, on vient de gagner contre l’équipe qui a fini deuxième l’année dernière avec énormément d’écart. Même si il y a eu des faits de jeu avec un joueur adverse blessé en première mi-temps. C’est une victoire importante parce que Bruges était un point devant nous. Ce succès nous fait passer devant. Et surtout, on garde l’invincibilité à domicile depuis le début de saison, et même depuis Saint-Cyr en février dernier. »

Et dans ce match brillamment remporté par les bleus. Samuel a redécouvert le chaudron en profitant de tous ses bruits.

« Quand je suis sur le terrain, je suis concentré, je n’entends rien, mais sur le banc, c’est un peu différent vu que l’on est un peu déconcentré sur certains moments dans le sens où on va parler un peu avec tout le monde, regarder ce qui se passe autour, regarder l’équipe adverse. Du coup, on vit le match un peu différemment. Dans une salle comme Kerlano, c’est toujours exceptionnel de voir le monde qu’il y a et la ferveur des supporters. C’est incroyable. On se rend compte que le peuple bleu est là pour nous soutenir H24 et quand on est sur le banc, c’est là qu’on le voit réellement et ça ne s’arrête jamais. »

Il ne reste plus qu’à transposer les effets du chaudron à l’extérieur. Une recette plus facile à dire qu’à faire. Néanmoins, l’équipe y travaille.

« Je pense que si on avait trouvé cette alchimie, on gagnerait tous les matchs. Mais en réalité, je pense principalement que c’est une question d’état d’esprit comme à Gonfreville où on a montré une force de caractère rarement vu à l’extérieur. Il faut s’en inspirer pour pouvoir reproduire tout ça. Et même si on n’arrive pas à être à 400 %, au moins se donner un maximum, même si ça risque d’être compliqué parce qu’il n’y a pas ce 8e homme qui est là pour nous pousser jusqu’au bout. »

Spectateur de tous les matchs, le planning de Samuel devra bientôt se mettre en pause, car l’opération du genou est planifiée.Un rendez-vous d’importance ou la patience sera soumise à rude épreuve.

« J’ai vraiment l’impression d’être optimiste. Je ne me plains pas trop, mais j’avoue que la post-opération me fait un peu peur parce que j’aime pas du tout être dépendant de quelqu’un pour pouvoir m’amener d’un point A à un point B. Du coup, je pense que pendant quelques jours ou quelques semaines, je risque d’être plutôt désagréable avec la personne qui partage ma vie. Ne pas pouvoir me déplacer correctement, ça va vraiment m’énerver. J’espère pouvoir être autonome assez rapidement pour pouvoir revenir aux entraînements, voir les gars et faire des déplacements, comme à Rennes, et assister à la soirée des partenaires. »

Et puisqu’on parle de déplacement, il y a ce beau match samedi à Nantes contre le H.

«Il faut continuer sur la bonne série initiée à Gonfreville et enchaîner jusqu’à la fin décembre. »

Une interview signée : Hubert Denoyer, membre du KOP BLEU.

Crédit photos : Clément Le Calvé

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