VU DU KOP x Adam GIGAULT : « Rendre les joueurs performants en limitant les risques de blessures »
Bien connu des sportifs Lochristois, le fondateur d’AG coaching, Adam GIGAULT, s’est engagé avec le HLHB comme préparateur physique. Dès la reprise de juillet, il a intégré l’effectif N1 et mis en place ses premières séances de travail.
« Mon arrivée au sein du club et du groupe s’est très bien passée. Les échanges avec la direction, le staff et les joueurs se sont déroulés de manière fluide, et les premiers entraînements ont été très productifs. Tout le monde
m’a très bien accueilli. »
La mission est très précise. Elle a pour objectif de développer les joueurs afin qu’ils puissent répondre aux exigences d’un championnat ou les corps sont très sollicités.
« Mon rôle au sein du groupe est d’aider et d’accompagner les joueurs afin qu’ils soient le plus compétitif possible, tant sur le plan physiologique que physique. Je suis là pour les préparer sur le plan athlétique, mais aussi pour assurer la prévention des blessures et le retour à la compétition des joueurs blessés. »
Et dans ce cadre, le planning est d’ores et déjà bien rempli afin de mieux structurer l’approche de la compétition.
« J’interviens une à deux fois par semaine sur le groupe N1 en fonction des périodes définies avec lesentraîneurs, et je suis également le groupe à distance, notamment pour le travail de musculation. »
Des séances de travail qui tiennent compte aussi des enseignements de la saison dernière ou énormément de matchs se sont finalisés avec des écarts minimes dans les dernières minutes. La saison actuelle semble repartie sur les mêmes bases. Des paramètres qui sont dans la ligne de mire du travail quotidien.
« Dans le sport, de nombreux facteurs entrent en jeu, et plus on vise la performance, plus il est essentiel de maîtriser chacun d’eux. Les matchs qui se sont joués à un ou deux buts d’écart sont un indicateur important que je prends en compte. L’ensemble du groupe travaille justement dans ce sens, afin d’optimiser tous les paramètres et d’obtenir les meilleurs résultats possibles. »
On assiste depuis quelques années à une hausse des blessures qui sont la résultante de confrontations parfois très rudes. Un constat qui fait que chaque joueur est suivi individuellement.
« Nous travaillons en collaboration avec une équipe médicale complète, performante et réactive, notamment pour assurer les soins d’après-match. De plus nous disposons pour chaque joueur d’une fiche recensant ses antécédents de blessures. Cette base de données, combinée à notre travail d’équipe, nous permet de mettre en place des protocoles individualisés afin de limiter les risques de blessures majeures.»
La dernière étude de la LNH révèle que les blessures touchant le genou sont majoritaires avec plus de 28 %, l’épaule ou la clavicule 11 %, et les mollets 16 %. Tout en sachant que les postes d’ailiers et de pivot sont les plus exposés. Ces chiffres permettent d’anticiper les risques sans pour autant les éradiquer.
« Le handball est un sport collectif exigeant, qui sollicite fortement le corps et comporte des risques liés aux chocs, aux réceptions ou aux duels. Notre objectif est de préparer au mieux les joueurs pour réduire au maximum l’incidence des blessures. Bien que nous ne puissions pas tout maîtriser. »
Car le facteur X existe bel et bien. La récente blessure de Samuel HADJADJE l’illustre parfaitement. Sur l’action, le demi-centre du HLHB fait sa spéciale, et sur le duel qui suit, le genou se plie de mauvaise manière, provoquant la rupture du ligament.
Mais heureusement, le club dispose de la meilleure thérapie avant, pendant, et après une blessure. L’ambiance de Kerlano permet de dynamiser les corps et les esprits.
« Avant de travailler pour le HLHB J’ai déjà eu l’occasion de passer dans le chaudron et de voir le KOP en action. C’est un véritable moteur pour l’ambiance dans la salle. Pour les joueurs, c’est beaucoup plus motivant de jouer quand le public est là pour les pousser ! C’est une belle initiative, qui reflète parfaitement les valeurs du club : solidarité et combativité. »
Une interview signée : Hubert Denoyer, membre du KOP BLEU.
