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VU DU KOP – MATHIEU HURTAUD : « IL FAUT GARDER CONFIANCE ET CONTINUER À TRAVAILLER. »

VU DU KOP – MATHIEU HURTAUD : « IL FAUT GARDER CONFIANCE ET CONTINUER À TRAVAILLER. »

La poule 2 de nationale 1 aborde sa quatrième journée ce samedi, et jusqu’à présent, les joueurs  du HLHB n’ont remporté qu’un seul match. Un résultat qui ne correspond pas aux attentes de leur co-entraîneur Mathieu Hurtaud.

« Nous avons deux défaites à l’extérieur, une victoire à domicile. Au niveau des équipes qu’on a affrontées, on s’est dit qu’il y a un coup à faire. Malheureusement, on commence mal à Caen parce qu’on est pas très constants. On est bien pendant 20 minutes, puis on s’effondre. On s’est bien repris à domicile contre Chartres, qui est une bonne équipe.il y a beaucoup d’intensité, beaucoup de combat et 40 buts marqués. Donc ça, c’est plutôt positif. Hélas, on a un dernier match contre Libourne ce week-end avec pas mal de blessés.

En termes de gestion d’effectif et de complémentarité, c’est compliqué, mais on s’en est bien sorti, je trouve, parce que Dorian JARJEAC qui a peu de temps de jeu, et Axel ALLORY, qui n’a pas joué depuis deux ans, ont réussi à produire un bon match. Sauf qu’on est un peu retombé dans nos travers. Beaucoup de pertes de balles, un repli défensif déficient ou l’on encaisse beaucoup de buts. Mais malgré tout, je trouve que défensivement, et même sur les phases offensives, on a proposé de belles choses. Donc c’est une défaite assez frustrante parce que dans le contenu, on est dans ce qu’on veut faire.

Malheureusement, sur des erreurs de concentration et d’application, sur les jeux de transition ou les replis, on n’est pas assez concentré pour prendre de l’avance ou revenir au score. »

Le prochain match propose l’Union Sud Mayenne à Kerlano. L’équipe en forme du moment, avec 3 victoires au compteur, une confiance au beau fixe, et une place de leader. Un rendez vous important.

« Il l’est déjà sur l’aspect de la confiance. Si on perd samedi, le bilan sportif avec une victoire sur quatre matchs n’est pas fou, et puis même en termes de points, on se retrouve distancé. Je ne dis pas qu’on se met en danger, ce n’est pas ça, mais on ne se met pas dans les bonnes dispositions pour viser l’objectif. C’est un match essentiel pour le groupe, qui même en ayant des blessés,doit montrer qu’on est capable de faire des choses. Et c’est un match important aussi sur notre capacité à réagir par rapport au manque de concentration et aux erreurs qu’on a pu faire à Libourne pour les rectifier ce week-end. Parce que si on ne le fait pas, cela veut dire que mentalement, on n’est pas capable de passer le cap et ça peut nous mettre en difficulté. »

Mais dans cet avant match, on peut aussi se rappeler que le début de saison dernière était identique avec deux défaites pour une victoire.

« Il ne faut pas non plus se mettre trop de pression parce qu’on est exactement dans les mêmes dispositions que l’an passé, et cela ne nous a pas empêché d’être dans le top 5. Donc il faut garder confiance, continuer à travailler et gommer nos erreurs dans le jeu, que  ce soient les replis ou les montées de balles. Ce ne sont même pas des montées de balles d’ailleurs, ce sont des ballons lancés et donnés à l’adversaire. Il faut vraiment bosser là- dessus et se concentrer sur notre jeu.»

Battre l’Union Sud Mayenne serait donc un exploit. Un qualificatif approprié au regard de la triade : résultats, blessures, confiance. Le co-entraîneur des bleus relativise cependant.

« Un exploit oui et non. Oui parce qu’ils ont gagné les trois premiers matchs, mais ce n’est pas non plus une équipe qui comme Saint-Cyr va marcher sur le championnat, et aura deux ou trois défaites dans l’année. Je pense que c’est une équipe qui est à notre niveau. Mais on peut parler d’exploit, car on n’a plus de gardiens opérationnels, et des blessés.

Maintenant, on va faire confiance à l’expérience d’Yvan BOSSUET, et la complémentarité avec Alan GUYONMARD pour nous aider ce week-end à défendre nos buts. Mais ce qu’on vient de dire aux garçons, c’est qu’ils sont là pour nous aider, donc on doit les aider aussi. Ce qui implique que défensivement, il faut qu’on soit costaud. Et puis après, sur les phases offensives, il faut récompenser le travail qu’on fait en défense pour être efficace, même si en face, il y a encore un très très bon gardien. Donc, là, ça va être vraiment aussi un facteur important, la réussite au shoot face à ce gardien-là, parce que s’il est en feu, ça peut être
aussi un match compliqué comme on l’a eu l’année dernière.»

Dans tous les cas, c’est un moment spécial ou la prise de recul et la sérénité sont nécessaires.

« L’important, c’est de rester le plus calme possible, surtout sur les moments de temps mort ou au vestiaire, et surtout la semaine. Il faut apporter du calme parce que je pense qu’il n’y a pas raison de s’affoler et qu’il faut surtout donner de la confiance aux joueurs, leur montrer ce qu’ils savent faire, ce qu’ils maîtrisent, et réussir à faire passer le message pour que les manques qu’on a eu ce week-end se retrouvent en un facteur favorable sur le score. Ce sont des moments importants à gérer, ou il faut apporter de la sérénité.»

Et forcément, cette confiance sera aussi celle donnée par le public samedi soir qui aura un rôle plus important qu’à l’accoutumée.

« Le chaudron, il est primordial, comme à chaque match à domicile, parce que c’est ce qui manque à l’extérieur, c’est le second souffle entre guillemets. C’est de s’appuyer sur un public présent, que ce soit sur une bonne défense, sur un but pour mettre un peu de pression aussi sur l’adversaire. Mais c’est sûr que quand on joue à domicile, on n’a pas la même activité que ce soit en défense ou en attaque, il n’y a pas le même rythme. Et là, ce week-end, on a vraiment besoin de tous les supporters et du kop. On sait qu’à chaque fois, ils sont à fond, que ce soit des petits moins de 11 ou moins de 18. Tout le monde est à bloc pour nous soutenir. De toute façon, on le voit à la fin du match, les joueurs ne s’y trompent pas, et se dirigent vers les tribunes. Alors, oui, on a besoin d’une ambiance encore plus
forte samedi .»

Une interview signée : Hubert Denoyer, membre du KOP BLEU.

Crédit photos : Clément Le Calvé

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