Les Bleus n’ont pas arraché la décision à domicile contre des Poitevins efficaces. Résultat, une défaite, la troisième en quatre rencontres. Et samedi prochain, c’est le derby contre CPB Rennes. Un match importantissime aux portes de Noël.
Les pâles copies délivrées à Chartres et auparavant à Libourne n’ont pas franchi le stade de la déception. Car finalement, les Bleus ont pris cette habitude de ne jamais s’incliner à la maison, et donc de rattraper le déficit à l’exportation dans le chaudron de Kerlano. Une fois n’est pas coutume, cette compensation n’a pas eu lieu. Les Poitevins ont dominé le HLHB le week-end dernier avec maîtrise et sérénité.
Friable défensivement et en difficulté offensivement, les joueurs du duo Hurtaud-Luy ont vécu une soirée compliquée. Celle qui vous fait perdre vos nerfs (un carton rouge) et repasser devant la défense poitevine de long en large, sans trouver la solution. Si ce n’est un tir improbable ou une passe difficile à réaliser.
À l’heure des bilans scolaires et des conseils de classe, la vérité statistique est la suivante. Au terme des matchs aller, les Bleus ont gagné 4 matchs, en ont perdu 5, pour 3 matchs nuls. Ils possèdent la 7ᵉ défense et la 12ᵉ attaque. Des chiffres qui montrent qu’il ne faudra pas traîner en route pour se maintenir en N1 lors de la phase retour. Ce n’est pas non plus le moment de commencer à trop réfléchir. Le dernier match de l’année contre CPB RENNES arrive ce samedi 21 décembre. Quoi de mieux après une défaite à domicile, qu’un bon vieux derby entre amis. Une thérapie salvatrice, à condition de gagner. Sinon, bonjour l’ambiance à Noël. Il ne faudrait pas que les joueurs se fassent “enguirlander” au pied du sapin.
L’historique des confrontations fait que le CPB Rennes roule tranquille. Aucune défaite depuis l’accession du HLHB en N1. Nos homologues du Kop adverse nous l’ont dit et répété : « Quoi qu’il arrive, à la fin, on gagne toujours. »
Le décor est planté et c’est peu dire que les bleus sont attendus par leurs supporters. Un derby, ça se gagne, peu importe le style.
Au-delà de toute considération tactique, il faudra 12 guerriers Hennebontais enragés pour s’imposer. Car celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.
Allez les Bleus !
Un article signé : Hubert Denoyer, membre du KOP BLEU.