Vu du KOP : THOMAS FAUTRERO SAIT CE QU’IL VEUT POUR NOËL !
Vu du KOP : THOMAS FAUTRERO SAIT CE QU’IL VEUT POUR NOËL !
Entre soins, convalescence et reprise, Thomas Fautrero nous livre toute son impatience à rejouer dans le chaudron bouillant de KERLANO.
Réussir un début de saison repose sur des performances sportives. Mais il faut aussi avoir ce petit facteur chance qui permet d’éviter les blessures. Thomas Fautrero, demi-centre du HLHB, pensait bien réussir sa première contre TORCY le 5 octobre à Kerlano. Mais quelques minutes après le coup d’envoi, retour sur le banc de touche. Main sur la cuisse, quelque chose a lâché. Vu du Kop, on est persuadé qu’avec la « bombe de froid », ça va aller, mais Thomas sait que c’est terminé pour ce match et plusieurs autres :
« J’ai su tout de suite que c’était une lésion aux adducteurs. Je m’étais fait la même il y a 3 ans à l’adducteur droit à Limoges et la douleur était semblable. »
Avec un délai de 7 à 10 semaines avant de retrouver la compétition, la patience est de mise pour appliquer un protocole de soins très précis.
« J’ai été très bien accompagné par l’ensemble du staff qui m’a laissé le temps de bien cicatriser et de renforcer suffisamment mon adducteur. » Une indisponibilité en forme de crève-coeur, un manque de ne pas pouvoir apporter au groupe : « Je suis très content des résultats de l’équipe, les gars se sont bien battus et méritent leurs victoires. » Personnellement, c’est un peu frustrant, car je veux apporter ma pierre à l’édifice. J’ai hâte d’être sur le terrain et de ne plus voir les matchs sur le banc. »
L’expression « c’est dans la tête, docteur » trouve sa vérité dans la gestion psychologique de cette épreuve. Pas question de gamberger ni mentalement ni physiquement.
« Pendant 7 semaines, j’ai pu faire une rééducation très intense avec mon kiné à Montpellier pendant le premier mois et la suite avec Tanguy. » Cela m’a permis de revenir sur le terrain. Au cours de cette période, j’ai continué à suivre mon équipe et le handball en général, car il ne faut surtout pas décrocher durant ces moments compliqués. »
Une période de convalescence qui aura aussi donné lieu à de l’autocritique :
« J’ai pu revoir tous les matchs et me faire une idée sur ce que j’ai bien fait, mais aussi sur ce que j’ai moins réussi. »
Et comme tout vient à point pour qui sait attendre, la reprise tant attendue a eu lieu samedi dernier en N3 contre Montfermeil. Un ultime tour de chauffe rassurant avant de retrouver l’équipe première :
« L’objectif était de jouer 2 fois 10 minutes avec prudence. Je n’ai pas ressenti de douleur. J’ai eu de bonnes sensations. Donc, je suis content. »
Place maintenant au calendrier à domicile pour clôturer l’exercice 2024 : Poitiers cette semaine et le derby contre Rennes à 4 jours de Noël.
« Deux gros matchs, c’est certain. Il va falloir bien se préparer. »
Ne comptez pas sur Thomas pour renchérir sur l’éventuelle malédiction des matchs contre le CPB Rennes. Car, depuis le retour en N1, les Bleus n’ont jamais battu les Verts.
« Un match reste un match. Nous avons les qualités pour gagner. »
Au-delà du terrain, la folie de Kerlano lui manque aussi, et le Kop particulièrement :
« Honnêtement, je suis vraiment surpris, l’ambiance à domicile est incroyable. Kerlano sans le KOP ne serait vraiment pas pareil. Son rôle est essentiel dans nos victoires. »
Et même s’il n’est plus un enfant, le demi-centre des Bleus a quand même rédigé sa lettre au père Noël :
« Oui, c’est fait. J’ai demandé un adducteur neuf (sourire).»
Il ne reste donc plus qu’à compter les jours. Cette habitude de cocher le nombre de dodos avant que l’homme en rouge à la barbe blanche arrive pour exausser nos vœux et ceux du HLHB.
Un article signé : Hubert Denoyer, membre du KOP BLEU.