Des Bleus à l’âme, du blues aux larmes : « Nous sommes tous Marco »
Ce samedi 16, le cœur n’était pas à la fête. Les Bleus ont eu du mal à faire abstraction de la terrible nouvelle qui venait de toucher en plein cœur le club. Cependant, dans un contexte lourd et pesant, les protégés de Mathieu Hurtaud et Valentin Luy ont démontré une nouvelle fois ce que le mot solidarité veut dire.
NATIONALE 1 – J9 et 10 : le r’hand’bobinage
Confrontés à l’Union Sud Mayenne/L’Huisserie, et malgré une double infériorité numérique à quelques minutes du terme, « les garçons ont réussi à aller chercher une victoire importante et rendu hommage à un grand Monsieur de ce club ».
Tout cela semblait dérisoire, comparé à cet événement tragique. Mais les Bleus ont apporté un peu de joie dans un Kerlano une nouvelle fois bien garni. A l’image de leur équipe, le public s’est progressivement lâché, donnant une ambiance agréablement festive aux dix dernières minutes d’un match incertain jusqu’au bout (25-23). « Difficile de faire une analyse de cette rencontre après cette terrible nouvelle. Marco, cette victoire elle est pour toi » témoignait Mathieu Hurtaud ému à l’issue du match.
Dès lundi, il a fallu se remettre au travail en pensant déjà à un déplacement aussi long que périlleux chez la lanterne rouge, Grand Libournais HB. Sur les bords du Blavet, la méfiance était de rigueur avant ce duel. De leur côté, promus à l’issue de la saison 2023/2024, les Girondins n’avaient plus le temps d’apprendre. Il leur fallait réaliser un match plein afin de s’extirper du bas du classement.
Moins en jambes et efficaces qu’à leur habitude, maladroits à la finition devant un gardien inspiré, multipliant les pertes de balles, les Bleus ont subi un jeu plus organisé et très mobile de la part de Libournais en quête de rachat devant leur public. Menés 13 à 19 à la mi-temps, ils ont timidement tenté de revenir au score. Mais les mêmes causes produisant les mêmes effets, les Bretons ont pris un coup de vent de sud-ouest interrompant une belle série d’invincibilité.
Mathieu Hurtaud ne pouvait que constater les dégâts : « Nous sommes complètement passés à côté de ce match tant sur le plan technique que mental. Nous devons nous ressaisir pour la réception d’Ivry le week-end prochain ».
Au pays du beurre doux, la note peut sembler salée (33-26) devant le dernier de la classe mais elle démontre une nouvelle fois que tout le monde peut battre tout le monde. Il suffit d’avoir l’envie !
J11 – La rencontre du jour : US Ivry HB
Piégés lors de leur dernière sortie en terre girondine, par une équipe de Libourne en mode course au maintien, les hommes de Mathieu Hurtaud et Valentin Luy ont l’occasion, dès ce samedi, de prouver à leur public que la flamme entretenue jusqu’à lors n’est pas complètement éteinte. Mais il va falloir trouver d’autres arguments, mettre du volume et de la vitesse pour inquiéter l’équipe réserve de l’US Ivy HB.
Au « repos forcé » lors de la 10e journée, la formation rouge et noire se présente à Kerlano avec la ferme intention de retrouver de l’allant après son revers face au CPB Rennes. Ce rendez-vous s’annonce explosif face à un centre de formation qui va vouloir redorer le blason du club francilien dont l’équipe fanion est en grande difficulté en Starligue. Autant dire que ces jeunes pousses vont arriver dans le Morbihan le couteau entre les dents.
Jouer sans précipitation et éviter les déchets, ce genre de confrontation se joue sur des détails et non des moindres. C’est une défense de fer que devront nous proposer Yohann Moniez et sa troupe dès l’entame de la partie sans occulter la précision dans les phases offensives, tout en s’améliorant dans la gestion des fins de parties.
Dans une salle tout acquise à sa cause, qui devra tenir sa réputation, le HLHB va devoir imposer son jeu et garder sa forteresse imprenable. Histoire d’adresser un message fort aux prochains invités, aux supporters et aux Partenaires réunis pour l’occasion, mais aussi à celui qui ne sera pas loin de là…
Alors pour lui et tout ce qu’il a réalisé de beau et de grand durant toutes ces années, et sans mauvais jeu de mot, vous allez devoir redescendre sur terre les Bleus !
Un article signé
